À quel moment le test d’infiltrométrie est obligatoire ?
Quelle que soit la nature de votre projet, construction ou rénovation, il est toujours judicieux de se conformer aux différentes normes, comme celle de l’isolation et de l’étanchéité de l’air. Cette dernière se réfère au test d’infiltrométrie qui constitue un outil incontournable pour assurer la longévité du bâtiment et pour limiter les fuites d’air ainsi que les déperditions énergétiques. Dans cet article, faisons un tour d’horizon sur ce test d’infiltrométrie.
En quoi consiste le test d’infiltrométrie ?
Le test d’infiltrométrie consiste à effectuer une évaluation énergétique d’un bâtiment donné, par le biais d’un appareil vérificateur d’étanchéité. Ce dernier est appelé infiltromètre. Il est équipé d’un ventilateur, d’une toile de nylon et d’un manomètre. Le manomètre sert à mesurer le débit d’air provoqué par le ventilateur et la pression propulsée sur la toile.
Le test permet de mesurer la quantité d’air qui excède à l’intérieur de votre maison. Il vous permet d’obtenir une certification officielle et de remettre votre maison aux normes RT2012 et RE2020. Ces dernières fixent un niveau maximal de perméabilité à l’air pour les constructions à usage d’habitation : 0,6 mètre cube par heure et par m² pour les maisons individuelles et 1,00 mètres cubes par heure par m² pour les logements collectifs.
Il est à noter que le test d’infiltrométrie constitue une opération délicate qui nécessite des compétences particulières. C’est la raison pour laquelle vous devez le confier à une entreprise spécialisée dans l’étude thermique comme FRANCE INGENIEURS CLIMATICIENS à Alès.
Comment se déroule le test d’infiltrométrie ?
Avant d’entamer le test, le spécialiste fait une visite de l’ensemble du bâtiment pour repérer les infiltrations d’air. Il vous expliquera les méthodes qui permettront d’optimiser votre confort et de réduire votre consommation d’énergie.
En général, le test d’infiltrométrie dure en moyenne 30 minutes. Toutefois, le test d’évaluation énergétique en entier peut aller jusqu’à 3 heures.
Avant d’entamer le test, certaines préparations sont requises. En effet, toutes les ouvertures (portes et fenêtres) qui donnent directement sur l’extérieur doivent être fermées, à l’exception de la porte d’entrée principale. Il en est de même pour les ouvertures donnant accès aux pièces non chauffées comme le garage et le grenier. Si votre habitation comporte des pièces dont le plafond est suspendu, il faut soulever les tuiles acoustiques pour sauvegarder le bon état du plafond.
Pour des raisons de sécurité, les chaudières, notamment celles avec une alimentation à gaz ou au fioul doivent être éteintes. Il faut également fermer les portes du foyer ainsi que la sortie d’air et retirer les cendres.
Pour commencer, l’infiltromètre est installé dans la porte d’entrée principale en le fixant avec un cadre de porte ajustable.
Le spécialiste procède à un démarrage à petite vitesse et assure le bon déroulement du test en faisant un tour rapide de la maison.
Grâce au manomètre, il est informé de la quantité d’air par minute qui est exigé pour garder une pression constante dans la maison. L’exercice est répété pour chaque niveau de pression. Il lui appartient de comparer les informations reçues en rapport avec l’estimation des valeurs selon le volume de votre maison.
Après le recueil des informations, le ventilateur est maintenu en marche. À ce moment, le spécialiste contrôle chaque pièce de la maison afin d’identifier les points de fuites d’air en utilisant ses mains ou bien une poire à fumée. Lorsque les fuites sont détectées, il réalise des évaluations et les transmet dans son rapport.
Quand est-ce que le test d’infiltrométrie est obligatoire ?
Le test d’infiltrométrie est réservé aux constructions très modernes. Il est devenu obligatoire pour toutes les nouvelles constructions depuis 2013. Il est réalisé en 2 étapes. Le premier a lieu en cours de construction, lorsque le bâtiment est encore hors d’eau et hors d’air, pour que les potentielles fuites d’air puissent être corrigées. Le second, quant à lui, est effectué à la fin des travaux. Il a pour but de valider la perméabilité à l’air du bâtiment.
Cependant, il peut être effectué dans le cadre d’une rénovation des constructions anciennes ayant subi des problèmes de courants d’air chroniques.